Harcèlement scolaire : emeis accompagne les jeunes de 6 à 25 ans en souffrance
Le harcèlement scolaire est un phénomène préoccupant, qui touche des milliers de jeunes chaque année en France. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : environ 700 000 élèves, près de 5% des écoliers du CE2 au CM2, 6% des collégiens et 4% des lycéens, sont victimes de harcèlement à l'école.
Sommaire
- Comment définir le harcèlement scolaire ?
- Les conséquences du harcèlement amplifiées avec l’essor du cyberharcèlement
- Comment repérer un jeune victime de harcèlement ? Quels signes peuvent alerter son entourage ?
- Quelle attitude adopter auprès d’un jeune victime de harcèlement scolaire ? Comment l’aider ?
- Quelle prise en charge est proposée par emeis dans le cadre d’une hospitalisation en clinique de santé mentale ?
Ce phénomène, loin d’être anodin, a des répercussions graves sur la santé mentale et physique des jeunes. Parallèlement, le cyberharcèlement, cette forme insidieuse de harcèlement qui se déploie via les réseaux sociaux, ajoute une nouvelle dimension à ce problème. En réponse, le gouvernement français a récemment annoncé un plan de lutte renforcé contre le harcèlement scolaire.
À travers une approche pluridisciplinaire et des thérapies adaptées, certaines cliniques de santé mentale emeis accompagnent également les jeunes de 8 à 25 ans en souffrance, au sein d’unités d’hospitalisation dédiées, avec un objectif : les aider à reconstruire leur estime de soi.
Comment définir le harcèlement scolaire ?
Le harcèlement scolaire se définit par des actes répétés de menaces et violence perpétrés par un ou plusieurs élèves sur une victime. Ces comportements peuvent prendre la forme de moqueries, d’insultes, de gestes violents, de menaces ou encore d’exclusion sociale. Contrairement à une simple dispute, le harcèlement se distingue par sa répétition et le déséquilibre de pouvoir entre l’agresseur et la victime. Il y a intention de nuire, souvent motivée par une volonté de domination ou d’humiliation.
Dans le cadre scolaire, la violence physique, bien que plus visible, n’est qu’une facette du problème. Elle englobe les coups, les bousculades ou encore le vol de biens personnels. La violence verbale, quant à elle, se manifeste par des insultes, des moqueries ou des menaces. Enfin, la violence psychologique, la plus pernicieuse, se pare de rumeurs, d’exclusion sociale et d’actes visant à isoler ou à marginaliser la victime.
Ce climat de violence quotidienne peut causer une véritable souffrance chez les jeunes victimes. Elles se sentent souvent impuissantes face à leurs agresseurs. La peur d’aller à l’école devient omniprésente, et le sentiment d’insécurité s’installe durablement, affectant le bien-être et la réussite scolaire.
Les conséquences du harcèlement amplifiées avec l’essor du cyberharcèlement
Aujourd’hui, le harcèlement a pris une forme de plus en plus violente mais aussi constante : une victime ne se sent en sécurité absolument nulle part. Dans 9 cas sur 10, ce harcèlement scolaire se poursuit par du cyberharcèlement. Alors qu’il y a encore quelques années, un élève victime de harcèlement pouvait se protéger en rentrant à son domicile familial où il pouvait être « tranquille » jusqu’au lendemain ; aujourd’hui, un jeune, victime de harcèlement se retrouve moqué, insulté, menacé voire incité au suicide 24h/24.
Le cyberharcèlement a pris une ampleur considérable avec l’omniprésence des smartphones et des réseaux sociaux. Ainsi, le cyberharcèlement suit la victime partout, à toute heure, même dans l’intimité de son domicile, censé être un refuge, et ne laisse aucun répit à la victime, qui peut se sentir traquée en permanence.
Ce harcèlement en ligne est particulièrement destructeur ; et en raison de l’exposition publique que permettent les réseaux sociaux, le sentiment de honte et d’humiliation est encore accentué, d’autant que l’anonymat possible sur internet donne un sentiment d’impunité aux agresseurs, qui n’hésitent pas à redoubler de cruauté.
Comment repérer un jeune victime de harcèlement ? Quels signes peuvent alerter son entourage ?
Tout d’abord, on notera des changements de comportement dans la manière d’être et de communiquer avec les autres.
Les somatisations anxieuses
Dans un premier temps, un jeune, victime de harcèlement scolaire développera beaucoup de somatisations anxieuses, qui sont les premiers signes de souffrance et mal être. Par exemple, il souffrira de douleurs abdominales (la fameuse « boule au ventre »), de nausées, voire des vomissements le matin avant d’aller en cours, au point de devoir réaliser un bilan auprès du pédiatre ou médecin traitant.
On peut également être alerté par un changement brutal d’état le dimanche soir, alors que l’ensemble du week-end aura été serein, avec une recrudescence des somatisations anxieuses à l’idée de retourner en cours le lendemain.
Irritabilité, isolement et démotivation scolaire
Dans un second temps, le jeune peut devenir irritable, s’isoler, se retrouver en démotivation scolaire. Il peut aussi évoquer des troubles de la mémoire et souffrir d’autres somatisations comme des maux de tête, de dos. Le risque est alors de voir monter crescendo de signes dépressifs.
Stress post-traumatique
Enfin, peut survernir un état de stress post-traumatique, avec des cauchemars, un évitement de l’école ou une phobie scolaire.
Tous ces signes sont des éléments qui peuvent alerter l’entourage car ils peuvent suggérer un harcèlement scolaire ; il est utile dans ce cas de consulter le médecin traitant de l’enfant, qui saura vous orienter si nécessaire.
Ainsi, le harcèlement scolaire, qu’il soit physique, verbal, psychologique ou numérique, a des répercussions importantes sur la santé des jeunes, qui souffrent dès lors de stress chronique, qui à plus long terme, peut entraîner des troubles du registre dépressif, avec le risque de développer des idées suicidaires
Quelle attitude adopter auprès d’un jeune victime de harcèlement scolaire ? Comment l’aider ?
Un jeune, victime de harcèlement scolaire a besoin d’un soutien immédiat. Et ce soutien doit être approprié pour l’aider à sortir de cette situation difficile et douloureuse. Un jeune, victime de harcèlement scolaire a absolument besoin d’être pris en charge en psychothérapie. Après une consultation auprès du médecin traitant, une orientation vers un.e psychologue et un.e pédopsychiatre est primoridale pour aider le jeune à verbaliser, être dans un cadre où il peut décharger, se libérer de tout ce qu’il a vécu et de ses émotions.
En parallèle, voici trois conseils utiles pour accompagner un jeune souffrant de harcèlement scolaire :
Créer un canal de communication ouvert
Commencez par créer un canal de communication ouvert, en tant que proche ou membre de sa famille, et en tant que professionnel de santé. L’enfant ou l’adolescent doit se sentir en sécurité et soutenu pour parler de ce qu’il vit. Encouragez-le à partager ses expériences, son vécu scolaire, sans jugement, en lui assurant que ce qu’il dit sera pris au sérieux.
Libérer la parole
Très important : il faut aborder le sujet directement. Posez des questions directes et claires, mais sans pression (par exemple : 1 jeune sur 10 est victime de harcèlement scolaire, te sens-tu concerné ? as-tu été ou es-tu victime de menace, de violence, physique ou verbale ?), pour l’aider à verbaliser ses problèmes. Souvent, les victimes de harcèlement ont du mal à parler de ce qu’elles vivent par peur de représailles ou par honte. Montrez-leur qu’elles ont le droit de s’exprimer, que ce qu’elles ressentent est légitime et que vous êtes là pour les soutenir.
Offrir un espace sécurisé
En plus de créer un environnement de confiance, il est important de proposer un espace sécurisé où l’enfant peut s’exprimer librement. Cet endroit peut être à la maison, ou même en dehors, dans un cadre thérapeutique. Ce doit être un refuge dans lequel la parole est libre, sans crainte d’être jugé ou critiqué.
Quelle prise en charge est proposée par emeis dans le cadre d’une hospitalisation en clinique de santé mentale ?
Dans ses cliniques de santé mentale habilitées à accueillir des jeunes de 8 à 25 ans, emeis propose une prise en charge adaptée aux victimes de harcèlement scolaire. Ces cliniques, présentes dans plusieurs régions de France, accompagnent des centaines de jeunes victimes chaque année au sein d’unités d’hospitalisation dédiées, ce qui facilite la vie en groupe et permet d’offrir des soins de qualité et spécifiquement adaptés à l’adolescent et au jeune adulte, et ce en lien avec les familles et les partenaires tant sanitaires qu’éducatifs et/ou scolaires.
Les thérapies proposées visent à reconstruire l’estime de soi des victimes et à leur offrir des outils pour surmonter les traumatismes subis. L’objectif à terme est de leur permettre de réintégrer le système scolaire sereinement et de reprendre le contrôle de leur vie.
Une prise en charge adaptée et pluridisciplinaire
Les cliniques de santé mentale emeis proposent à chacun un suivi personnalisé, avec des thérapies adaptées à ses besoins. Le projet de soin comprend des prises en charge individuelles (avec notamment le suivi quotidien avec le pédopsychiatre, ou les consultations avec le psychologue) et en groupe (dans le cadre d’ateliers thérapeutiques).
Au sein des cliniques emeis, les équipes pluridisciplinaires qui accompagnent et soignent ces jeunes sont formées et habilitées à des thérapies très spécifiques.
L’EMDR pour le traitement des traumatismes
Parmi les thérapies utilisées pour prendre en charge les jeunes victimes de harcèlement, l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) occupe une place centrale. Cette méthode, reconnue pour son efficacité dans le traitement des traumatismes, permet de désensibiliser le jeune aux souvenirs douloureux associés au harcèlement. En effet, l’EMDR permet de libérer des traumatismes, en cicatrisant des blessures psychiques douloureuses, grâce aux mouvements des yeux qui visent à reproduire une phase de sommeil paradoxal.
Hypnose, neurofeedback, TCC et cohérence cardiaque
Outre l’EMDR, les professionnels emeis ont recours à d’autres thérapies pour prendre en charge les jeunes victimes de harcèlement. On notera entre autres et de manière non exhaustive : l’hypnose (pour accéder à l’inconscient et lever les blocages émotionnels), le neurofeedback (pour améliorer la régulation émotionnelle et les fonctions cognitives), la thérapie cognitive et comportementale (TCC) ou encore la cohérence cardiaque (pour réduire le stress et améliorer le bien-être général par des exercices de respiration).
Chaque thérapie est choisie en fonction des besoins spécifiques du patient.
Des ateliers thérapeutiques
Le jeune patient participera également au cours de son hospitalisation à des ateliers thérapeutiques encadrés par des équipes soignantes, qui assurent un suivi intensif et continue pour l’aider à retrouver, lorsque ses blessures seront cicatrisées, la confiance en lui.
Le harcèlement scolaire, sous toutes ses formes, est un fléau qui nécessite une prise en charge globale et adaptée. Bien évidemment, les victimes doivent être soutenues et accompagnées pour surmonter leurs traumatismes. Et les harceleurs, qui sont souvent eux-mêmes des victimes de traumatismes passés, doivent également être accompagnés. Cela permet de prévenir la récidive et de briser le cycle de la violence. emeis apporte une réponse concrète et efficace avec une approche qui allie expertise thérapeutique et humanité. Ensemble, nous pouvons contribuer à créer un environnement scolaire plus sûr et bienveillant pour tous.
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